Initiative conjointe du PCF «Green Finance for Sustainable Landscapes (GF4SL)», un financement vert pour des paysages durables
| (c) Anastasiya Siamionava | |||
| Le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) a approuvé en décembre 2020 une contribution de 1 million de dollars des États-Unis à l’intention du projet «Green Finance for Sustainable Landscapes (GF4SL)», proposant un financement vert pour des paysages durables, qui est une initiative conjointe du Partenariat de collaboration sur les forêts (PCF). Ce projet sera exécuté par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR) entre 2021 et 2024. Le GF4SL vise à déterminer des conditions qui soient favorables aux engagements assurant une production des produits de base durable et sans déforestation, et d’autres formes d’utilisation durable des terres. L’objectif général du projet est de susciter l’intérêt des banques et des investisseurs et de les inciter à augmenter les flux de capitaux en direction du reboisement et d’une agriculture sans déforestation. Plus spécifiquement, le projet vise à accroître les engagements envers des financements associés au zéro déboisement pour le secteur agroalimentaire et les entreprises forestières, dans le cadre de la transition vers des systèmes de production durable des produits de base. Un deuxième résultat escompté du projet consiste dans l’élaboration d’un cadrage, d’une mesure et d’un suivi «standardisés» de l’impact environnemental et social lié aux prêts/investissements agricoles et forestiers, au moyen d’un ensemble normalisé d’indicateurs de performance fondamentaux (par exemple, nombre d’hectares de forêts protégés ou restaurés, volume d’émissions de gaz à effet de serre réduites, amélioration des revenus des petits agriculteurs, etc.). |
| Le troisième résultat attendu du projet est de renforcer la capacité de la foresterie communautaire et des groupes de producteurs et entreprises agroalimentaires à mieux accéder aux produits d’information commerciale et aux investissements privés en direction de projets durables sur le plan social et environnemental. En recueillant, structurant et diffusant les informations sur comment les modèles de production qui sont durables et utilisent les terres sans déboiser peuvent être commercialement viables, le projet comblera d’importantes lacunes de connaissances, qui font aujourd’hui obstacle à l’engagement plus actif de la foresterie communautaire, des groupes de producteurs agroalimentaires, des entreprises et des institutions de financement privé à assurer un investissement privé visant à changer leurs modèles de production. Les activités du projet contribueront par conséquent directement à accélérer le nécessaire changement d’affectation des terres, afin de rendre celle-ci plus durable, diminuer le déboisement et réduire les effets climatiques négatifs.
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